Certains aliments ne sont pas bienvenus dans les valises après un voyage à l’étranger (hors UE). Interdiction formelle ou quantités limitées, zoom sur ces denrées qui doivent rester en vacances. …
Lorsqu’on rapporte un aliment interdit dans l'UE après des vacances à l’étranger, le séjour se termine sur un goût doux-amer. Car, en cas d’infraction à la réglementation en vigueur, la douane saisit et détruit tout bonnement la marchandise que l’on souhaitait déguster une fois de retour en France.
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Ces précautions, valables pour tout voyage hors de l’Union européenne – y compris le Royaume-Uni – visent à « préserver [l’UE] de nombreuses maladies et parasites pouvant affecter les êtres humains, les animaux et les plantes », précise le Portail de la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects.
Les règles de ce que l’on peut et de ce que l’on ne peut pas glisser dans ses bagages changent selon la localisation du pays tiers : en UE, ou hors UE.
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Les voyages au sein de l’UE obéissent à une règle simple : « Il est possible de transporter des produits alimentaires, tant qu’ils sont destinés à votre consommation personnelle », rassure la Direction Générale des Douanes. Libre à chacun d’apporter du chorizo espagnol, de la burrata italienne ou des frites belges dans ses bagages, donc. Attention toutefois, les compagnies aériennes peuvent adjoindre leurs propres règles.
La règle est étonnante : au retour d’un voyage en dehors de l’UE, seuls les bananes, les durians, les noix de coco, les ananas et les dattes sont autorisés sans limites de quantité ni autre restriction.
Pour importer d’autres denrées alimentaires, il convient systématiquement de respecter des règles phytosanitaires (pour les végétaux) ou des quotas (pour les animaux). Certains produits sont même strictement interdits.
Il existe néanmoins des exceptions pour certains pays en dehors de l’UE (Islande, Groenland…), à retrouver en section 4.
Au retour d’un voyage en dehors de l’UE, certains produits sont absolument interdits sur le territoire de l’Union européenne… et donc en France.
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Certains produits alimentaires importés des pays hors du territoire de l’UE (DROM y compris) obéissent à des règles plus subtiles : quotas, présentation d’un certificat phytosanitaire obtenu dans le pays de provenance, ou encore inspection phytosanitaire sur place.
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Pour être acceptés en France, ces produits végétaux doivent être accompagnés d’un certificat phytosanitaire délivré par le pays tiers de provenance. Il doit être obtenu avant le départ, auprès de l’autorité en charge de la protection des végétaux dans le pays étranger. Cette présentation est obligatoire dès le premier spécimen de végétaux, mais permet d’importer ces produits sans limitation de quantité.
Les végétaux destinés à la plantation doivent, en sus, être présentés au poste de contrôle frontalier (PCF), une fois arrivé en UE. Ils subiront, sur place, une inspection phytosanitaire supplémentaire. Si celle-ci est concluante, les voyageurs reçoivent un « document sanitaire commun d'entrée - produits de plantes » (DSCE-PP), qui devra être présente aux services douaniers, aux côtés du certificat phytosanitaire.
Les produits animaux autorisés sont, quant à eux, soumis à des quotas. Pour pouvoir les glisser dans ses valises, il ne faut pas excéder ces seuils, ni les destiner à un autre usage que la consommation personnelle. Et, même en suivant ces règles, les produits d’origine animale doivent être déclarés et présentés à la douane à l’arrivée.
Certains pays, pourtant situés en dehors du territoire de l’Union européenne, bénéficient d’une réglementation assouplie pour le transport de certaines denrées.
Les denrées d'origine animale sont autorisées sans limites de quantité.
Autre exception supplémentaire pour un voyage depuis la Suisse : les végétaux et produits végétaux sont autorisés sans certificat phytosanitaire
Les quotas pour les produits d’origine animale sont plus beaucoup plus souples, voire annulés