LE BALLON DIRIGEABLE, PLUS éCOLOGIQUE, POURRAIT-IL REMPLACER L'AVION?

L'Airlander 10, gonflé à l'hélium, peut décoller et atterrir sur terre comme sur l'eau, et n'a pas besoin d'une piste d'atterrissage spécifique.

"Il peut atterrir sur n'importe quelle surface raisonnablement plane. Herbes, marais, eau ou sable. L'avion peut aussi atteindre des endroits difficiles d'accès à travers le monde pour livrer des marchandises" explique Tom Grundy, directeur général chez Hybrid Air Vehicles.

Il peut accueillir jusqu'à 100 passagers et à l'intérieur, une configuration luxueuse : bar, salon d'observation spacieux et mobilier confortable. Vous pouvez même ouvrir une fenêtre. L'aéronef n'a pas besoin d'être pressurisé.

La promesse du dirigeable : 75% d'émission en moins

Mais il s'agit surtout d'un mode de transport plus écologique affirme Tom Grundy : "Du point de vue des émissions, nous visons une réduction de 75% par rapport à un autre avion. De nombreux itinéraires atteindront même 90%".

En 1937, aux États-Unis, le Zeppelin Hindenburg, gonflé d'hydrogène, s'écrase au sol. Près de 90 ans plus tard, une poignée d'entreprises tente de relancer les géants des airs, cette fois à l'hélium, gaz inerte.

"Cela peut coûter près d'un milliard d'euros"

Mais certains problèmes persistent, notamment financiers. Selon le consultant en avion, Philip Butterworth-Hayes, "il faut énormément d'argent pour certifier un nouvel avion. Cela peut coûter près d'un milliard d'euros".

L'industrie de la défense et une compagnie aérienne régionale espagnole ont déjà passé commande.

Quant aux premiers vols commerciaux de l'Airlander 10, ils ne devraient pas intervenir avant 2028, mais cette alternative au transport aérien traditionnel offre déjà des perspectives intrigantes pour l'avenir.

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